La transition écologique transforme notre paysage professionnel et fait naître de nouveaux besoins en compétences. Le secteur des énergies renouvelables, en pleine expansion, offre aujourd'hui de nombreuses opportunités d'emploi et attire de plus en plus de candidats. Face à cette dynamique, l'offre de formation s'adapte et se diversifie pour répondre aux exigences du marché.
Panorama des formations pour intégrer le secteur des énergies renouvelables
Le domaine des énergies renouvelables propose un large éventail de formations adaptées à tous les niveaux d'études. Ces cursus préparent aux multiples métiers d'un secteur qui pourrait créer jusqu'à 100 000 nouveaux emplois d'ici 2028, selon les projections actuelles. Du technicien de maintenance au chef de projet, ces formations répondent aux besoins grandissants en photovoltaïque, éolien, biomasse, géothermie ou hydrogène.
Les diplômes universitaires et BTS spécialisés en transition énergétique
Les filières universitaires et les BTS constituent une voie d'accès privilégiée vers les métiers des énergies renouvelables. On trouve notamment des BTS Maintenance des systèmes option énergies renouvelables, des licences professionnelles en gestion de l'énergie ou des BUT Génie thermique et énergie. Ces formations, accessibles après le baccalauréat, préparent à des postes tels que technicien de maintenance éolienne (20 000 à 35 000€ brut annuel) ou installateur conseil photovoltaïque (18 000 à 30 000€). Les universités proposent aussi des MOOC via l'Université Virtuelle Environnement et Développement Durable (UVED), qui permettent d'acquérir des connaissances fondamentales dans le domaine.
Les écoles d'ingénieurs proposant des cursus en énergies renouvelables
Les écoles d'ingénieurs ont développé des parcours spécifiques axés sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Ces formations de haut niveau, généralement accessibles après une classe préparatoire ou un BUT, préparent à des postes d'ingénieur en smart grids (30 000 à 50 000€), d'ingénieur en efficacité énergétique, ou de chef de projet EnR (35 000 à 50 000€ en début de carrière, jusqu'à 70 000€ avec expérience). Plusieurs écoles proposent des spécialisations en éolien, photovoltaïque, ou hydrogène, cette dernière filière prévoyant la création de 100 000 emplois en France d'ici 2030. Ces formations, souvent disponibles en alternance, combinent enseignements théoriques et mises en application pratiques, préparant ainsi les futurs cadres du secteur.
Les métiers d'avenir dans la transition écologique et leurs parcours formatifs
Le domaine des énergies renouvelables connaît un essor remarquable, avec des projections annonçant jusqu'à 100 000 nouveaux emplois d'ici 2028. Face aux enjeux du développement durable et de l'indépendance énergétique, les formations spécialisées dans ce secteur attirent de plus en plus de candidats. Les métiers verts, directement liés à la protection de l'environnement, et les métiers verdissants, qui intègrent progressivement des compétences environnementales, représentent un vivier d'opportunités professionnelles variées.
Techniciens et installateurs : formations et certifications recherchées
La transition vers les énergies renouvelables nécessite une main-d'œuvre qualifiée pour l'installation et la maintenance des équipements. Les techniciens de maintenance éolienne, avec des salaires annuels bruts allant de 20 000 à 35 000€, sont très demandés sur le marché de l'emploi. Pour accéder à ces postes, les formations de type Bac Pro ou BTS sont particulièrement adaptées. Les installateurs de panneaux photovoltaïques, dont la rémunération se situe entre 18 000 et 30 000€ par an, bénéficient également d'un marché en pleine expansion. La région Grand Est, qui compte déjà 13 000 emplois verts et plus de 310 000 emplois verdissants, propose des formations initiales et continues dans ces domaines, avec des possibilités de financement régional. D'autres profils techniques comme les électrotechniciens, les canalisateurs ou les tuyauteurs/chaudronniers trouvent aussi leur place dans cette transition énergétique. Les installateurs de bornes de recharge électrique, avec un salaire annuel entre 24 000 et 32 000€, représentent un métier en forte croissance, notamment avec l'objectif national d'atteindre 400 000 bornes publiques d'ici 2030.
Ingénieurs et chefs de projets : parcours académiques prisés
Les postes à responsabilité dans le secteur des énergies renouvelables requièrent généralement une formation supérieure. Les chefs de projet éolien, dont le salaire varie de 35 000 à 50 000€ en début de carrière (pouvant atteindre 70 000€ avec l'expérience), sont formés dans des cursus d'ingénierie spécialisés ou des masters en gestion de projet énergétique. Les ingénieurs en Smart grids, avec des rémunérations annuelles de 30 000 à 50 000€, sont issus de formations d'ingénieurs complétées par des spécialisations en réseaux intelligents. La filière hydrogène, qui prévoit la création de 100 000 emplois en France d'ici 2030, attire de nombreux ingénieurs procédés ou produits. Les géothermiciens et les hydrauliciens, avec des salaires allant jusqu'à 60 000€ par an, sont également très recherchés. Les agences de recrutement signalent une augmentation de 77% des offres d'emploi dans certaines filières comme l'hydrogène. Pour ces profils, les parcours privilégiés incluent les diplômes d'ingénieurs, les masters spécialisés et les formations en alternance qui permettent d'acquérir une expérience professionnelle pendant les études. Le secteur offre aussi des débouchés dans la recherche et développement, avec des postes d'ingénieurs d'études productible (38 000 à 45 000€ brut/an) ou d'écologues (28 000 à 38 000€ brut/an).
La reconversion professionnelle vers les métiers verts
Face aux défis climatiques et à la montée en puissance des énergies renouvelables, de nombreux professionnels envisagent une reconversion vers les métiers verts. Ce secteur dynamique offre des perspectives d'emploi attractives, avec plus de 236 000 emplois potentiels d'ici 2028 dans les filières d'énergies renouvelables en France. La transition écologique transforme le marché du travail, créant une demande pour des compétences spécifiques dans les domaines du photovoltaïque, de l'éolien, de la biomasse, de la géothermie et autres sources d'énergie propre.
Les formations courtes pour adultes en transition de carrière
Pour les professionnels en reconversion, diverses formations courtes permettent d'acquérir rapidement les compétences nécessaires dans le secteur des énergies renouvelables. Les ateliers de sensibilisation comme la Fresque du Climat, la Fresque de la Biodiversité ou l'Atelier 2tonnes constituent une première approche accessible. Pour approfondir, l'Académie Carbone 4 propose des modules de 8 à 12 heures (950€ à 1500€) tandis que les MOOC de l'Université Virtuelle Environnement et Développement Durable (UVED) offrent une flexibilité appréciée. Les formations éco-learn, finançables par CPF et OPCO, sont particulièrement adaptées aux adultes en transition professionnelle. Pour les métiers techniques, des formations courtes qualifiantes existent pour devenir installateur de panneaux photovoltaïques, technicien de maintenance éolienne, ou installateur de bornes de recharge électrique. Dans la région Grand Est, on compte déjà 13 000 emplois verts et plus de 310 000 emplois verdissants, avec une croissance de 3% entre 2008 et 2016.
Les dispositifs de financement pour se former aux énergies renouvelables
Plusieurs options de financement existent pour faciliter l'accès aux formations dans le secteur des énergies renouvelables. Le Compte Personnel de Formation (CPF) constitue une ressource précieuse, particulièrement pour les formations certifiantes comme celles d'éco-learn. Les OPCO (Opérateurs de Compétences) peuvent prendre en charge tout ou partie des coûts de formation pour les salariés. La Région Grand Est propose également des aides spécifiques pour les formations liées à la transition écologique. Pour les demandeurs d'emploi, Pôle Emploi peut financer des parcours de reconversion vers les métiers verts. L'alternance représente une voie privilégiée, du Bac Pro au Mastère Spécialisé, permettant d'obtenir un diplôme tout en acquérant une expérience professionnelle rémunérée. Ces dispositifs sont particulièrement utiles pour accéder à des métiers attractifs comme chef de projet EnR (35 000 à 70 000€ brut/an selon l'expérience), ingénieur d'études productible (38 000 à 45 000€), technicien de maintenance (24 000 à 32 000€) ou installateur de centrales (22 000 à 30 000€).
La gestion de formation dans les entreprises vertes : outils et pratiques
La transition écologique transforme le paysage économique et professionnel, avec une augmentation remarquable des besoins en personnels qualifiés dans les énergies renouvelables. Les entreprises du secteur vert doivent adapter leurs pratiques de gestion RH pour répondre à cette évolution rapide. La formation professionnelle représente un axe majeur pour préparer les collaborateurs aux métiers d'avenir dans les filières comme l'éolien, le photovoltaïque ou l'hydrogène.
Le logiciel GPEC comme allié pour anticiper les besoins en compétences environnementales
Les outils de Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) s'avèrent indispensables pour les entreprises du secteur des énergies renouvelables. Ces logiciels facilitent l'anticipation des besoins en recrutement et en formation dans un domaine en constante évolution. Avec la multiplication des métiers verts (directement liés à la protection de l'environnement) et verdissants (intégrant progressivement des compétences environnementales), la GPEC aide à cartographier les compétences actuelles et à identifier les lacunes à combler.
Dans la région Grand Est par exemple, on compte déjà 13 000 emplois verts et plus de 310 000 emplois verdissants, représentant 14,5% des actifs. Les métiers les plus recherchés incluent les installateurs de panneaux photovoltaïques, les techniciens de maintenance éolienne (rémunérés entre 20 000 et 35 000€ brut annuels) ou les chefs de projet EnR (dont les salaires varient de 30 000 à 50 000€). Un logiciel GPEC adapté permet d'identifier ces profils prioritaires et de planifier les parcours de formation nécessaires pour répondre aux besoins du marché.
La digitalisation RH au service du suivi des formations en énergies renouvelables
La transformation numérique des processus RH révolutionne le suivi et la gestion des formations dans le secteur des énergies renouvelables. Les logiciels de gestion de formation facilitent l'administration des parcours d'apprentissage, du recensement des besoins jusqu'à l'évaluation des acquis. Ces outils numériques simplifient aussi la planification des sessions, l'allocation des budgets et le reporting.
Face à la diversité des formations disponibles – des ateliers courts comme la Fresque du Climat aux formations longues comme celles de l'Académie Carbone 4 – les solutions digitales RH garantissent une vision claire du développement des compétences. Dans un secteur qui pourrait créer jusqu'à 100 000 nouveaux emplois d'ici 2028 et où la filière hydrogène prévoit 100 000 postes supplémentaires d'ici 2030, ces outils prennent toute leur valeur. Ils permettent également de suivre les financements disponibles, notamment par la Région Grand Est ou les OPCO, et d'optimiser l'accès aux formations pour tous les collaborateurs, qu'ils soient en poste dans l'éolien offshore, le solaire photovoltaïque, la biomasse ou la géothermie.